Dans quelles mesures le yoga peut-il avoir un impact positif sur une pratique sportive ?
La variété des postures de yoga (āsana) agit sur :
- La musculature (assouplissement, régulation du tonus musculaire).
- La respiration (modification profonde du rythme respiratoire, augmentation de la prise d’oxygène).
- Le cœur et les vaisseaux (augmentation ou diminution de la fréquence cardiaque en fonction des postures utilisées).
- La circulation sanguine (augmentation des globules blancs, donc des défenses immunitaires, modification de la circulation sanguine du corps de manière générale).
- Les glandes et les hormones (action sur la tyroïde, les surrénales etc. diminution des sécrétions d’adrénaline…).
- Le mental (« vidage » progressif de l’inconscient, développe la concentration).
Autant d’effets physiologiques positifs, qui au service du sport, permettent d’augmenter les performances.
Les effets énumérés ci-dessus nécessitent une étude approfondie pour comprendre en quoi ils interviennent chacun favorablement dans la pratique sportive.
J’ai choisi aujourd’hui de vous parler de la souplesse, de son rôle fondamental, « nécessaire à la somme d’exécution des mouvements, en qualité et en quantité.
Mais avant tout, quels sont les facteurs qui limitent la performance dans le sport ?
Parmi eux, on trouve :
- La structure articulaire.
- La masse musculaire (ex : l’haltérophilie).
- Le tonus musculaire.
- La capacité d’étirement des muscles.
- La capacité d’étirement des tendons, ligaments, capsule articulaires.
- L’âge et le sexe.
Le yoga se présente comme une méthode efficace et sûre pour gagner en flexibilité et en mobilité. Il augmente justement la capacité d’étirement des muscles, tendons, ligaments, structures capsulaires et articulaires.
Les étirements sont précédés d’échauffements appelés kryas. Les groupes musculaires sont travaillés en alternance, tension-détente ; étirement sur des groupes musculaires déterminés et contraction de leurs antagonistes (renfort musculaire). Les étirements se font lentement, sans à coups. Ils sont maintenus 12 secondes ce qui diminue le mécanisme de réflexe musculaire d’étirement et évite ainsi les blessures.
L’action conjuguée du mental et de la respiration joue un rôle fondamental dans la décontraction musculaire. La respiration est abdominale, calme et régulière abaissant ainsi le tonus de maintien du muscle, d’où relâchement de l’effort.
Les postures de yoga améliorent l’élasticité musculaire. Le muscle étiré se vide de son sang. Lorsqu’on relâche et détend, cela provoque un afflux sanguin sur la zone étirée entraînant une meilleure oxygénation cellulaire. De plus, le travail d’étirement favorise la structure tendineuse du muscle ce qui le rend plus solide et résistant.
Le yoga assure la santé, il engendre plus de force, de vigueur, plus de mobilité, plus d’adresse, de souplesse, plus, d endurance plus de légèreté et prévient des accidents et des blessures, etc.
Sa pratique ne devrait pas être négligée lors des entraînements sportifs. L’utilisation du yoga avant et après tout effort sportif est fortement recommandé. Il permet d’augmenter la récupération, les muscles étirés après l’effort se relâchent plus facilement et éliminent l’acidose. Un travail de souplesse doit débuter en amont du travail de compétition, environ six semaines avant le début de la période de préparation ; au quotidien idéalement.
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