jeudi 11 mars 2010

les lakotas

Les Lakotas (Lakhota ou encore Lak'ota), sont une tribu autochtone américaine du peuple Sioux. Ils forment un groupe de sept tribus (« la Grande Nation Sioux »[réf. nécessaire] ).
Les Lakotas vivent dans le Dakota du Nord et le Dakota du Sud (États-Unis) et aussi au Canada . Les sept branches lakotas sont: Brûlés, Oglala, Sans Arc, Hunkpapa, Miniconjou, Sihasapa (Pieds-Noirs/Blackfeet, à ne pas confondre avec l'homonyme peuple algonquin des Pieds-Noirs/Blackfoot) et Two Kettles.[1]
En décembre 2007, une délégation conduite par Russell Means et disant représenter les Lakotas a déclaré rompre les traités qui les lient aux États-Unis, proclamant ainsi leur indépendance (voir République Lakota), et annonçant qu'ils allaient produire leurs propres passeports et permis de conduire. Près de la moitié du territoire de l'État sécessionniste se situe dans le Dakota du Sud[2].
Sommaire[masquer]
1 Étymologie
2 Histoire
3 Les Lakotas depuis l'arrivée des colons
4 Organisation sociale
4.1 Brulés
4.2 Oglala
4.3 Sans Arc
4.4 Hunkpapa
4.5 Miniconjou
4.6 Pieds-Noirs
4.7 Two Kettles
5 Chefs contemporains
6 Réserves
7 Bibliographie
8 Références
9 Voir aussi
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Étymologie [modifier]
Le mot lakhóta signifie à l'origine « sentiment d'affection », « amitié », « unité », « allié », « amical »[réf. nécessaire]
Histoire [modifier]
Le mot "sioux" signifie "petit serpent" ou "ennemi". Les Lakotas ne s'appelaient donc pas eux-mêmes par ce terme péjoratif, Lakota signifiant au contraire "amicaux"[3].
Les Lakotas avaient adopté le cheval au début du XVIIIe siècle[réf. nécessaire] . Leur société était centrée autour du bison.
À la fin du XIXe siècle, les Oglala, le plus grand groupe de Lakotas, étaient conduits par Red Cloud (nuage rouge) et Crazy Horse (cheval fou). Les Brulés étaient conduits par Spotted Tail (queue tâchetée). Mais le plus célèbre des leaders Lakota était Sitting Bull (taureau assis) qui était aussi le leader spirituel des Lakotas, des Cheyenne et des Arapaho[réf. nécessaire] qui battirent le septième de cavalerie du général Custer en juin 1876 (Little Big Horn).
En 1868, le traité de Fort Laramie avait promis aux Lakotas une grande réserve mais cette promesse ne fut pas tenue longtemps. La découverte de l'or dans les Black Hills conduisit à la bataille de Little Big Horn en 1876 et au Massacre de Wounded Knee en 1890. Sitting Bull déclara alors qu'il défendrait les Paha Sapa (les Black Hills) : "Nous ne voulons pas d'hommes blancs ici. Les black hills nous appartiennent. Si l'homme blanc veut les prendre, je me battrai"[4].
Il ne restait que 20 000 Lakotas au milieu du XVIIIe siècle. Leur nombre est maintenant de 70 000, dont 20 500 parlent leur langue ancestrale. [réf. nécessaire]

Crazy Horse[réf. nécessaire]

Gall

Red Cloud

Sitting Bull
Les Lakotas depuis l'arrivée des colons [modifier]
Les Lakotas ont, comme d'autres peuples autochtones, connu avec l'arrivée des Blancs des épidémies puis des massacres. Plusieurs traités ont été signés au fil du temps entre leur peuple et les colons[réf. nécessaire], mais ces derniers ne les respectèrent pas longtemps, et le territoire attribué aux Lakotas ne cessa de diminuer. À cela s'ajoutait le massacre des bisons qui entraîna des famines.
Aujourd'hui, les Lakotas vivent pour la plupart dans les cinq réserves du sud-ouest du Dakota : Rosebud (où vivent les Brûlés), Pine Ridge (où vivent les Oglala), Lower Brulé (où vivent les Brûlés), Cheyenne River (où vivent plusieurs autres des sept tribus Lakotas, dont les Pieds-noirs et les Hunkpapa), et Standing Rock (également peuplée par plusieurs tribus).
Mais on trouve aussi des Lakotas plus au nord dans la réserve Fort Peck du Montana, celle de Fort Berthold du Nord-Ouest du Dakota du Nord, et dans plusieurs petites réserves de la Saskatchewan et du Manitoba, où leurs ancêtres arrivèrent après la Bataille de Little Big Horn. Un grand nombre de Lakotas vivent aussi à Rapid City et autres villes des Collines noires et dans la région de Denver

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